Étudiants
Pays concerné(s)
Tchad

Suite à la réforme des études de santé, la première année commune aux études de santé (PACES) a été supprimée. L’accès en Médecine, Maïeutique, Odontologie, et Pharmacie (MMOP) sera possible via deux parcours différents en 1ère année : le parcours santé (PASS) et la licence accès santé (L.AS). Seule la 1ère année est réformée, la poursuite d’études ne change pas.

MMOP : MÉDECINE, MAÏEUTIQUE, ODONTOLOGIE ET PHARMACIE

Cette réforme vise à :

  • Améliorer l’orientation et la réussite des étudiants dans la continuité du plan étudiants.
  • Adapter les compétences des futurs professionnels aux besoins du système de santé pour soutenir sa transformation.
  • Décloisonner les filières de santé et permettre des temps de formation en commun.

Depuis la rentrée 2020, les candidats tout juste diplômés du bac ou équivalent auront deux possibilités pour faire leurs études de médecine :

  • Un parcours spécifique « accès santé » (PASS), avec une option d’une autre discipline (ex : option droit, option biologie, etc.). À l’issue de la 1ere année :

    • Si l’étudiant est admis en étude de santé : il poursuit ensuite en 1er cycle des études de santé (médecine, maïeutique, odontologie ou pharmacie)

    • Si l’étudiant ne réussit pas les épreuves d’admission, mais valide sa 1ere année : il peut poursuivre en 2e année de licence dans l’option qu’il a choisie. Dans ce cas, il peut retenter de passer ultérieurement une seconde et dernière fois les épreuves d’admission aux études de santé. Il peut présenter sa candidature en fin de L2 ou de L3.

    • Si l’étudiant ne valide pas sa première année : il doit se réorienter, pas de redoublement possible.

  • Une licence avec une option « accès santé » (L.AS), qui correspond aux points forts de l’étudiant avec une option X (ex : lettres, droits, etc.) et une option santé pour la filière qui l’intéresse. À l’issue de la première année :

    • Si l’étudiant valide sa 1ere année et réussit les épreuves d’admission aux études de santé : il peut être admis en 2e année dans la filière santé dans laquelle il s’est initialement inscrit.

    • Si l’étudiant valide sa 1ere année, mais ne réussit pas les épreuves d’admission aux études de santé : il peut poursuivre dans l’option X qu’il a initialement choisie. Il pourra présenter ultérieurement une seconde et dernière fois sa candidature aux études de santé. Il peut présenter sa candidature en fin de L2 ou de L3.

    • Si l’étudiant ne valide pas sa 1ere année : il peut redoubler cette première année ou se réorienter.

Fin du numerus clausus et des concours

Outre la suppression de la PACES, le processus de sélection est modifié, le numerus clausus disparaît.

Chaque université déterminera en lien avec son agence régionale de santé le nombre d’étudiants qu’elle admet dans chaque filière de santé, et répartira les places entre les différentes voies d’accès. Le concours unique basé exclusivement sur des QCM disparaît.

Les étudiants seront sélectionnés sur leurs résultats dans leur parcours de formation (L.AS ou PASS) et dans certains cas sur des épreuves complémentaires, dont des épreuves orales. Chaque université décidera des épreuves d’admission qu’elle souhaite mettre en place (examens écrits, oraux, sélection sur dossier).

Les caractéristiques des épreuves de sélection

Les études de santé restent sélectives, les candidatures sont évaluées sur :

  • Les notes obtenues au cours du parcours de formation qui sont pertinentes pour apprécier les compétences nécessaires pour réussir les études de santé.
  • Des épreuves complémentaires, orales ou écrites, qui permettent d’apprécier d’autres compétences également utiles.
  • Les étudiants qui auront obtenu dans leurs parcours de formation des notes supérieures à un seuil fixé par l’Université pourront être admis directement sans passer les épreuves complémentaires. Les modalités de ces épreuves seront précisées par chaque université.

PASS OU L.AS, COMMENT CHOISIR ?

Le lycéen doit prendre en compte ses points forts, ses centres d’intérêt et les filières qui l’intéressent en dehors de la santé.

La candidature aux études de santé sera jugée, pour une part importante, sur les notes obtenues en première année à l’université. Il est donc recommandé de formuler des vœux pour des parcours qui correspondent aux points forts au lycée et au projet d’étude.

Les lycéens dont les points forts sont dans des domaines éloignés de la biologie peuvent choisir une licence avec « option santé » dans un domaine qui les intéresse.
 

Les études de santé sont longues :

  • Bac + 5 pour les sages-femmes
  • Bac + 9 à bac + 11 pour les médecins
  • Bac + 6 à bac + 9 pour les pharmaciens
  • Bac + 6 à bac + 8 ou bac +9 pour le troisième cycle long pour les chirurgiens-dentistes

COMMENT S'INSCRIRE EN MMOP ?

La procédure de candidature en MMOP (PASS ou L.AS) dans les universités publiques s’effectue sur la plateforme Études en France.

Sauf cas de dispense et exceptions, une certification en français (TCF ou DELF ou DALF) est obligatoire.

Pour les candidatures à l’Institut catholique de Lille  il faut se renseigner auprès de l’établissement.

 

Voir notre article « Comment faire ses candidatures sur la plateforme Études en France de Campus France »

Classement des facultés de médecine

Cliquez ici pour accéder au classement des facultés de médecine selon leurs résultats.

LES DU, DIU ET CES

Cliquez ici pour accéder à la circulaire interministérielle N° DGOS/RH1/RH4/DDI/BIP/2012/330 du 31 août 2012 relative aux dispositifs d’accueil en formation en France d’étudiants et professionnels étrangers médicaux et paramédicaux

Les diplômes universitaires (DU), diplômes interuniversitaires (DIU), certificats d’études supérieures (CES) et capacités offrent des compléments de formation portant sur un champ spécifique ou une technique particulière utile pour l’accomplissement de l’exercice professionnel.

Les DU et DIU sont proposés et organisés par les universités dans le cadre de leur autonomie pédagogique et relèvent donc de leur seule responsabilité, tandis que les CES et capacités, pour leur part, sont des diplômes nationaux relevant du ministère chargé de l’enseignement supérieur.

Ces formations sont ouvertes, selon les cas, aux étudiants préparant un troisième cycle et/ou aux professionnels étrangers.

Une vigilance particulière est recommandée en la matière. En effet, s’agissant des demandes d’inscription par des ressortissants étrangers dans ces formations, toutes spécialités confondues, il convient de préciser qu’elles ne peuvent justifier à elles seules la délivrance d’un visa et le recrutement en établissement de santé pour la réalisation du volet pratique du cursus.

Ces inscriptions ne sont accessibles aux candidats étrangers que dans la mesure où ils poursuivent par ailleurs une formation en France à laquelle sont réglementairement associés un visa et un statut de recrutement en établissement de santé (le plus souvent FFI dans le cadre d’un DFMS/DFMSA).

 

LES STAGES EN FRANCE

Cliquez ici pour accéder à la circulaire interministérielle N° DGOS/RH1/RH4/DDI/BIP/2012/330 du 31 août 2012 relative aux dispositifs d’accueil en formation en France d’étudiants et professionnels étrangers médicaux et paramédicaux

Les étudiants stagiaires ne passent pas par la procédure pré-consulaire de Campus France pour préparer leur demande de visa.

Ils doivent prendre rendez-vous directement auprès du consulat pour déposer leur dossier de demande de visa au consulat de France.

 

LA PROCÉDURE D'AUTORISATION D'EXERCICE (PAE)

Voir le Décret n° 2017-1601 du 22 novembre 2017 qui  précise les modalités d’autorisation temporaire d’exercice permettant à des étudiants en médecine étrangers ainsi qu’à des médecins, chirurgiens-dentistes et pharmaciens spécialistes étrangers de venir suivre une formation complémentaire en France.
Il détermine la procédure de délivrance de l’autorisation qui associe notamment de manière étroite le conseil national de l’ordre compétent et le Centre national de gestion. Il fixe les durées minimale et maximale de cette autorisation, les types de formation pouvant être suivies et il précise les modalités selon lesquelles il peut être mis fin à cette autorisation.

Attention, cette autorisation ne vaut que pour la poursuite d’une formation complémentaire en France et ne concerne nullement le praticien qui souhaite s’établir sur le territoire, qui relève alors des procédures classiques d’autorisation d’exercice. Pour plus de précisions sur l’application de ces dispositions, il convient de s’adresser au CNG.